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L’investissement dans l’immobilier demeure intéressant au Québec, en dépit des prix à la hausse constatés ces derniers mois et du taux d’inoccupation élevé des logements, soutiennent des experts.

Selon la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ), la proportion de logements présentement inoccupés est en moyenne de 4,6% au Québec, ce que l’association qualifie d’élevée. (Photo: Agence QMI)

Selon la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ), la proportion de logements présentement inoccupés est en moyenne de 4,6% au Québec, ce que l’association qualifie d’élevée.

Et pour Carl Simard, gestionnaire de portefeuille et président de Medici, les prix payés récemment pour les acheteurs d’immeubles locatifs à Montréal sont effectivement élevés.

«Nous avons étudié les transactions en 2011 dans la grande région de Montréal pour constater que le prix payé représente 18 fois les revenus nets. C’est une proportion élevée, alors qu’historiquement, on parle plutôt de 13 fois les revenus, au Canada et aux États-Unis», souligne M. Simard, qui sera parmi les conférenciers du Salon investissement immobilier du Québec qui se tient samedi au Palais des congrès de Montréal.

«Le taux de rendement espéré est de 6%, alors qu’ils ont déjà été de 12 ou 13%. Donc, les risques beaucoup plus importants qu’auparavant.»

Le président du Salon, Sébastien Demers, explique pour sa part que certains investisseurs sont prêts à mettre le prix pour acquérir des immeubles dans des quartiers recherchés.

De plus, certains acheteurs peuvent considérer que le prix payé au pied carré est encore moins cher qu’ailleurs au Canada, et qu’en ce sens, les immeubles sont sous-évalués.

Carl Simard estime que les bas taux d’intérêt ont aidé à l’engouement des derniers mois.

«Nous avons examiné les prix demandés par les vendeurs de 50 immeubles et il y avait une hausse de prix de 20% par rapport à l’an dernier. Les taux d’intérêt ont contribué à cet engouement, mais la valeur marchande a tellement monté que les avantages des bas taux ont été éliminés».

S’il y a une bulle dans le marché, le repli sera toutefois de courte durée, selon M. Simard, rappelant qu’il y a des cycles dans tout type d’actif, «pas seulement dans les actions».

Si M. Demers estime que la hausse prochaine des taux d’intérêt pourront placer certains acheteurs dans une situation précaire, il fait valoir que pour d’autres, le fait de pouvoir choisir quand ils veulent vendre leur immeuble constitue un avantage.

Ce n’est pas toujours le cas pour une résidence, qui peut être mise en vente pour cause de divorce ou un nouveau travail loin de la résidence, soutient-il.

Ceci étant dit, Carl Simard demeure convaincu que l’investissement immobilier représente une belle diversification des placements, «si la personne est prête à prendre des risques et à y consacrer du temps».

 Voir l’article suivante: http://argent.canoe.ca/lca/financespersonnelles/immobilier/quebec/archives/2012/09/investir-dans-immobilier-oui,-mais-prudence-impose.html

 

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